Les personnes assises durant de longues heures devant un ordinateur.
Position statique avec le dos voûté, une sensation de tassement, la nuque avec beaucoup de tensions, les yeux focalisés sur l’écran, et tout le cortège d’inconforts et de fatigue.
Sommes-nous fait pour rester immobile, assis ?
« Assis la plupart du temps statique avec les yeux qui passent de l’écran au clavier nous avons tendance à perdre notre tonus au fur et à mesure de la journée. Notre posture s’affaisse et nous accumulons des tensions, des raideurs. »
Par le mouvement, la méthode Feldenkrais favorise la prise de conscience de :
Assis en bord de chaise, les mains posées sur les crêtes du bassin, avancer les coudes et permettre au bassin de rouler vers l’arrière, à la tête de s’abaisser et aux yeux de s’orienter vers le nombril.
Porter de l’attention aux mouvements du corps.
Observer les sensations le long de la colonne vertébrale, comment chaque partie du dos participe et quelle est la qualité de la respiration. D’autres variations dans différents plans de l’espace seront explorées.
Ce qu’il faut retenir.
En utilisant mes capacités d’apprentissage je découvre des solutions nouvelles. Je comprends à quel point des aspects de moi que je pensais immuables sont au contraire très flexibles.
La façon de me tenir sur ma chaise est malléable. Je gagne en confort avec moins de stress et plus de vitalité.
Enlacez-vous avec vos deux bras et bercez-vous doucement de droite à gauche en permettant à la tête de rouler.
Répétez le même exercice en tournant cette fois la tête dans la direction opposée au balancement.
Faites une troisième série de balancements en maintenant la tête droite et immobile, les yeux fixés au plafond.
Formez un triangle avec vos deux bras allongés en direction du plafond, les deux paumes de vos mains jointes.
Déplacez le triangle vers la droite et la gauche, la tête accompagnant le mouvement.
Effectuez de légères bascules du bassin (sans décoller le dos du sol) de gauche à droite, puis d’avant en arrière, et enfin en faisant des cercles complets, dans un sens puis dans l’autre.
En partant des fessiers, soulevez ensuite doucement le bassin, vertèbre après vertèbre (en maintenant les deux pieds à plat au sol), puis revenez de la même manière dans la position initiale.